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Photo du rédacteurJA Allier

Coup de gueule des syndicats de l'Allier

Comme beaucoup d’entre nous, vous avez appris qu’une nouvelle intrusion de L214 avait eu lieu dans un élevage porcin de l’Allier, celle-ci ayant été dévoilée la semaine dernière. Je passerais sur tout le bien que je pense de ces méthodes de voyou, oui, mais sous couvert du bien-être animal, on diffuse des images sorties de son contexte, pour expliquer tout le mal que l’on fait aux animaux. Je réitère tout mon soutien aux éleveurs concernés par cette infamie, et leur souhaite beaucoup de courage pour passer cette dure injustice. Et je sais tout le soutien apporté par la filière toute entière à leur égard.

Mais je souhaiterais revenir plus précisément sur le traitement de ces évènements par les services de l’Etat et la presse. Pour les premiers, que les services vétérinaires jettent un œil sur l’élevage ne me choque pas, on n’est pas à l’abri d’un petit manquement d’un éleveur, par contre il ne faudrait pas oublier que dans ce cas-là, ce sont les éleveurs les victimes et non le contraire. Il me semble que les éleveurs ont plus besoin de soutien que d’un épluchage en règle de leurs pratiques.

Pour les journalistes, le traitement médiatique de ce non-évènement pose question. Nationalement, L214 inonde de communiqués de presse les rédactions, on reprend ça sans vraiment se poser de questions, ça fait le buzz, parfait !

Mais plus localement, le traitement de l’information par la presse locale m’a particulièrement outré ! on me lit l’article diffusé sur internet sur le sujet et là je dois dire que mon sang n’a fait qu’un tour, une heure avant, j’avais lu sur le net la pétition en ligne de L214 traitant de cette affaire, et quelle ne fût pas ma surprise, d’entendre mot pour mot, quasi à la virgule près, les arguments fallacieux de L214 repris par le journaliste. De deux choses l’une, soit ce journaliste est incompétent, sans doute avait-il séché les cours de journalisme expliquant la déontologie inhérente à son métier, « on expose des faits et on mène des investigations » ; soit c’est un militant, alors là, il tombe le masque et sa direction devrait prendre des sanctions. Cela mériterait une plainte pour diffamation.

J’invite ce journaliste à sortir de son bureau, à enfiler une paire de bottes et à venir voir sur le terrain la vraie vie des agriculteurs.

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